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lundi 11 novembre 2013

Me suis-je trompé sur les modèles d’enseignement ?



Dans le module 1 du elearning 2013-2014, sont proposés des modèles d’enseignement pour permettre à aux apprenants que nous sommes de concevoir nous-même notre canevas de travail, tout en utilisant des approches complémentaires. Ainsi, nous avons :

1.       Le modèle IMAIP

Alignement entre objectifs, méthodes et évaluation. Le tout mu par motivation et interactions comme moteur de tout apprentissage.
Une approche centrée sur l’apprenant qui se traduit par les mots suivants : un apprentissage personnel, des connaissances antérieures à exploitées, le rôle du contexte et de l’expérience, les ressources mises à disposition, les compétences de haut niveau à exercer, la ‘’démarche recherche’’ à exercer dans l’apprentissage, le changement conceptuel, le caractère interactif et coopératif, lien entre projet personnel et projet professionnel d’étude, l’importance d’une production et d’une construction.
Je comprends ainsi que le modèle IMAIP se résume à l’atteinte de ces objectifs :
-          MOTIVER ;
-          INFORMER ;
-          ACTIVER ;
-          INTERAGIR ;
-          PRODUIRE.
Ces objectifs se réaliseront à travers des actes comme :
-          INFORMATION ;
-          MOTIVATION ;
-          ACTIVITES ;
-          INTERACTIONS ;
-          PRODUCTION.
Je trouve que Montaigne disait vrai en avançant que ‘’l’étudiant n’est pas une vase à remplir, mais un feu à attiser’’? Je ne trouve pas de meilleures opportunités que  l’informatique et les TICs pour ‘’attiser ce feu’’. En effet, les technologies en général, et les TICs en particulier sont un formidable outil qui permet de capitaliser tout le flot d’informations qui circule, et qui ne demande qu’à être utilisé. Donc l’elearning peut être considéré comme un apprentissage facilité par l’utilisation des TICs grâce aux possibilités qu’ils offrent en termes de stockage, de disponibilité et d’accès à l’information.

2.       Le modèle de l’alignement constructif

La problématique de l’enseignement constructif a été abordée par John Biggs (voir Biggs 2003, Biggs et Tang 2007). L’alignement constructif emprunte à PIAGET son constructivisme, qui met l’accent sur le point de vue de l’apprenant sur ce qu’il apprend, comment il voit les choses, comment il agit, comment il construit son savoir. L’apprentissage est vu comme une interaction en ce sens que l’élève interagit avec un monde qui l’entoure, acquiert des informations, leur donne une certaine structure et ainsi construit son savoir. Dans l’alignement constructiviste, il y a aussi un peu de systémique qui veut que l’apprenant ait une vue globale des choses.
La plate-forme claroline connect est un outil idéal pour permettre un apprentissage de ce genre, car il permet une interaction permanente des différents apprenants, qui, chacun en ce qui le concerne, forge sa formation en se basant sur les expériences des autres.

3.       Le modèle de l’enseignement réflexif 

Ce que j’ai retenu sur les définitions données par Marie-Josée DUMOULIN, Céline GARANT et Hélène HENSLER, dans leur ouvrage intitulé "La pratique réflexive, pour un cadre de référence partagé par les acteurs de la formation." Page 29 à 42, sur les principaux attributs du concept de pratique réflexive en enseignement, est que la pratique réflexive est basée sur une démarche qui veut que l’apprenant ait un regard  rétrospectif et futur dans le déroulement de son enseignement. Cette action de remise en cause de soi (par rapport à l’acquis) privilégie ainsi la place de la conscience comme levier dans la prise en charge de l’issue de la formation de l’apprenant. Cette conscience non empirique doit être rationnelle.
Cette rationalité dans la réflexion doit donc se basée sur trois axes qui sont : 1. Le moment de la réflexion, l’objet de la réflexion, et le contexte de la réflexion.

Dans tous les cas, comme je l’avais dit plus haut (peut-être que je me trompe la dessus), les trois modèles de pédagogies de l’enseignement ont un point commun : l’apprenant. Aux trois niveaux pédagogiques (modèle IMAIP, modèle de l’alignement constructif et modèle réflexif), la connaissance est acquise par, et pour l’apprenant. Il est le centre névralgique et le noyau autour duquel gravite le tout. Il est maître de son destin car il sait (ou doit savoir) d’où il vient, où il est et, où il veut aller pour se forger en un nouveau type de produit.

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