Dans le module 1 du elearning 2013-2014, sont proposés des
modèles d’enseignement pour permettre à aux apprenants que nous sommes de
concevoir nous-même notre canevas de travail, tout en utilisant des approches
complémentaires. Ainsi, nous avons :
1.
Le
modèle IMAIP
Alignement entre objectifs, méthodes et évaluation. Le tout mu par
motivation et interactions comme moteur de tout apprentissage.
Une approche centrée sur l’apprenant qui se traduit par les mots
suivants : un apprentissage personnel,
des connaissances antérieures à
exploitées, le rôle du contexte et
de l’expérience, les ressources
mises à disposition, les compétences de
haut niveau à exercer, la ‘’démarche recherche’’
à exercer dans l’apprentissage, le changement
conceptuel, le caractère interactif
et coopératif, lien entre projet personnel et projet professionnel d’étude, l’importance d’une production et d’une construction.
Je comprends ainsi que le modèle
IMAIP se résume à l’atteinte de ces objectifs :
-
MOTIVER ;
-
INFORMER ;
-
ACTIVER ;
-
INTERAGIR ;
-
PRODUIRE.
Ces objectifs
se réaliseront à travers des actes comme :
-
INFORMATION ;
-
MOTIVATION ;
-
ACTIVITES ;
-
INTERACTIONS ;
-
PRODUCTION.
Je trouve que Montaigne disait
vrai en avançant que ‘’l’étudiant n’est pas une vase à remplir, mais un feu à
attiser’’? Je ne trouve pas de meilleures opportunités que l’informatique et les TICs pour ‘’attiser ce
feu’’. En effet, les technologies en général, et les TICs en particulier sont
un formidable outil qui permet de capitaliser tout le flot d’informations qui
circule, et qui ne demande qu’à être utilisé. Donc l’elearning peut être
considéré comme un apprentissage facilité par l’utilisation des TICs grâce aux
possibilités qu’ils offrent en termes de stockage, de disponibilité et d’accès
à l’information.
2.
Le
modèle de l’alignement constructif
La problématique de
l’enseignement constructif a été abordée par John Biggs (voir Biggs 2003, Biggs
et Tang 2007). L’alignement constructif emprunte à PIAGET son constructivisme,
qui met l’accent sur le point de vue de l’apprenant sur ce qu’il apprend, comment il voit les choses, comment il agit,
comment il construit son savoir. L’apprentissage est vu comme une interaction
en ce sens que l’élève interagit avec un monde qui l’entoure, acquiert des
informations, leur donne une certaine structure et ainsi construit son savoir.
Dans l’alignement constructiviste, il y a aussi un peu de systémique qui
veut que l’apprenant ait une vue globale des choses.
La plate-forme claroline connect est
un outil idéal pour permettre un apprentissage de ce genre, car il permet une
interaction permanente des différents apprenants, qui, chacun en ce qui le
concerne, forge sa formation en se basant sur les expériences des autres.
3.
Le
modèle de l’enseignement réflexif
Ce que j’ai retenu sur les définitions données par Marie-Josée DUMOULIN, Céline GARANT et Hélène
HENSLER, dans leur ouvrage intitulé "La
pratique réflexive, pour un cadre de référence partagé par les acteurs de la
formation." Page 29 à 42, sur les principaux attributs du
concept de pratique réflexive en enseignement, est que la pratique réflexive est
basée sur une démarche qui veut que l’apprenant ait un regard rétrospectif
et futur dans le déroulement de son
enseignement. Cette action de remise en cause de soi (par rapport à l’acquis) privilégie
ainsi la place de la conscience comme levier dans la prise en charge de l’issue
de la formation de l’apprenant. Cette conscience non empirique doit être
rationnelle.
Cette rationalité
dans la réflexion doit donc se basée sur trois axes qui sont : 1. Le moment
de la réflexion, l’objet de la réflexion, et le contexte de la réflexion.
Dans tous les
cas, comme je l’avais dit plus haut (peut-être que je me trompe la dessus), les
trois modèles de pédagogies de l’enseignement ont un point commun : l’apprenant.
Aux trois niveaux pédagogiques (modèle IMAIP, modèle de l’alignement constructif
et modèle réflexif), la connaissance est acquise par, et pour l’apprenant. Il est
le centre névralgique et le noyau autour duquel gravite le tout. Il est maître
de son destin car il sait (ou doit savoir) d’où il vient, où il est et, où il
veut aller pour se forger en un nouveau type de produit.
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